
Le club de Tchamba n’a plus de président depuis la démission de Agbéré Sanounou de son poste le Samedi 4 Juilllet dernier. Selon Les indiscrétions il a été déçu par ceux qui lui ont promis l’accompagner dans la gestion du club. Il s’est en effet retrouvé seul une fois élu à la tête du club. Dans un passé récent c’est le président de Foadan qui a été abandonné en plein championnat par ses collaborateurs. À l’instar de Koroki, toutes nos équipes sont dirigées par des mécènes et il suffit qu’ils toussent que toutes ces équipes soient enrhumées. Le cas d’Agaza est patent. Sous feu Auguste Sagbo les verts de Tokoin ont brillé de mille feu. Aujourd’hui ce géant du foot togolais (et africain) peine à se relever depuis la disparution de cet homme, souligne Kodjovi Kegbalo.
COVID-19 et la gestion de nos équipes...
Depuis l’arrivée de la pandémie COVID-19, les presidents des differentes équipes ont été sollicités pour secourir les barques comme chez les Kondonas, les guerriers de Tchaoudjo, les requins mâles des Lacs et récemment chez les porc épics de Lavié et la liste n’est pas exhaustive. Par exemple l’organisation GBOHLOE-SU a dû libéré joueurs et staff en un moment à cause des dépenses salariales devenues insupportables. Aux pieds des monts KLOTO, Paul AGAH, le deuxième-vice président de Gomido a dans une interview accordée à une radio de Kpalimé, fait appel à la générosité des uns et des autres pour aider le club à passer ces moments difficiles. Si des fonds de la FIFA viendront soulager ces présidents l’on se demandent si leurs efforts seront récompensés, mieux jusqu’où ils pourront tenir avec ces clubs, mieux ces équipes désorganisées qui naviguent à vue.
Le modèle béninois comme exemple…
La récente décision de la fédération béninoise de football qui demande expressement aux clubs de se transformer en société sportive au risque de ne pouvoir participer aux championnats prochains continue d’alimenter les conversations. Même si elle reste à se traduire dans les faits, cette décision vise à soutenir la nouvelle dynamique sportive du gouvernement béninois. À part les subventions conséquentes dont beneficent les équipes des divers championnats, il faut ajouter la multiplication des infrastructures sportives dans le pays comme en témoigne Kegbalo, l’un des techniciens togolais en poste dans le pays. Comparant le football togolais à celui du Bénin, KK avance que
Kodjovi Kegbalo
Les autorités en charge de cette discipline au pays du président Patrice TALON sont dorénavant tournées vers le professionnalisme. La fédération béninoise de football imprime une rigueur et une dynamique dans le championnat.
Pour lui les dernières sorties des Ecureuils, qu’il considère d’ailleurs comme l’une des équipes redoutables actuellement en Afrique, sont des résultats de cette nouvelle donne. Pour aller loin il urge donc que tous les acteurs s’impliquent et s’inscrivent dans ce schema d’où la décision de la FBF.
Le modèle béninois pourrait faire école au Togo et pousser les équipes, mieux leurs dirigeants à être ambitieux et donc abandonner l’éternelle et fameuse phrase « nous jouons pour le maintien ». Leur laisser du temps de se transformer en société sportive serait du temps perdu. Mais en mettant en place une politique de la carotte et du bâton, nous pourrions aller très vite.
Catégories :SPORT