
Hier, nos intentions étaient si ambitieuses, si grandes et si rassurantes que nos chers Éperviers, obtiendraient leur qualification. Mais subitement, et avec un fracas indécis et déloyal, une situation désastreuse, calamiteuse, chaotique, catastrophique et apocalyptique s’est abattue telle une fournaise exastropolante sur le tissu sportif togolais, l’empêcha sans embage ni fracture, ni entorse à flotter dans le ciel camerounais: les guêpes du Rwanda ont sérieusement vacciné nos Épervillons, les empêchant de s’envoler pour les quarts de finale CHAN 2020 au pays de Samuel Eto’o.
Nos joueurs, avaient-ils un excès de confiance ou la peur au ventre à gagner la confiance en soi, en se privant de se transcender héroïquement tels des guerriers qui pourraient sans doute esquiver les menaces des guêpes revenues de guerre il n’y a pas eu trop de nuits ni de jours?
Quelques secondes après le coup d’envoi de la rencontre Togo#Rwanda, nos ambassadeurs vont commencer par exposer leur nid. Tous les rwandais, sauf le goal, balayaient proprement notre surface remplie de niaiseries sportives et d’incapacité à faire bouger les lignes, bref des erreurs technico-tactiques se dessinaient. La réplique va sonner le temps d’une rosée. Menacé le Togo finira par scorer. Alors que la danse habituelle démarre, la sanction qui suit, achève la courte joie et le sourire qui se dessinait aux commisures des lèvres des inconditionnels supporters des éperviers. L’attaquant rwandais grâce à une tête plongeante, obligea le portier AIGBA très hésitant, à faire le voyage dans ses cages. Un but partout la situation redevient complexe puisque dans l’autre match les grues de l’Ouganda ouvraient le score face aux lions de l’atlas du Maroc. 3 équipes à 4 points, les calculettes reviennent en mode live pour chercher qui va passer.
Suspens, tentions artérielles, paniques, critiques stériles, et superstitions sont des gros maux qui alimentaient les coeurs.
Mais, quelques instants après la passe de Tchatakora Samiou pour NANE Richard, c’est le tour de Ismael AGORO de trouver AKORO Bilali pour le 2-1 et redonner le sourire aux supporters togolais. Mais face à ces guêpes déterminées qui ont su se dire « si l’avancée devient durs ce sont les durs qui avancent », la joie fût de nouveau écourtée. Le capitaine rwandais, à quelques minutes de la fin de ce match de vie ou de mort, dans un groupe de la mort, va se transcender tel un véritable leader en mettant de l’ordre dans la défense togolaise qui finit par céder 3-2 .
À cette même heure les marocains, ont déjà plié les valises des ougandais, les obligeant à remettre les coups de canons à terre, canons qu’ils ont utilisés tout comme les togolais pour se bombarder lors de leur explication.
En corrigeant leurs hôtes 5 buts contre 2, le Maroc arrache avec autorité son ticket pour le tour suivant se faisant accompagner par le Rwanda qui est à sa 4ème participation. Adieu les néophytes, bienvenus les habitués de la compétition dans la cour des grands, Cameroun, Mali, RDC, Maroc, Rwanda…
Qu’est ce qui explique cette émulsion, cette élimination togolaise à quelques pas de cannan, la terre promise ? Est ce l’inexpérience, l’égoïsme, l’excès de confiance ou une préparation inadéquate pour une compétition complète et réussie? Seuls les avisés sauront sans mentir nous dire ce qui n’a pas au juste marcher pour les néophytes togolais.
Enfin, n’avons-nous pas appris que loin de la couronne, pas de danse et excès de joie? Ou que tout ce qui est admirable et mérite approbation n’est que le fruit du calcul et de la raison ?
Sachons organiser nos sorties internationales dans le monde sportif surtout en football si nous voulons accorder du crédit à notre vaillante nation.
À bon entendeur salut.
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