
Le Togo est un pays béni. Il regorgeait de beaux talents hier, moins qu’aujourd’hui .
Mais un sur le monde sportif nous fait constater que malgré tout ce qu’on appelle talents sportifs, il y a une grande peur et un saut dans l’inconnu semble imminent. L’évolution de notre sport en général et le football en particulier semble être inquiétante.
Quelle paradoxe !
Les talents apparaissent nombreux du jour au lendemain mais, mal entretenus ils se fanent comme la fleur en plein midi et disparaissent le temps d’une rosée. L’heure n’est-elle pas inquiétante quand notre football recule?
Qui dira le contraire sans mentir quand notre tissu sportif n’est plus honoré aux yeux du monde sportif dans la sous région.
Le Togo sportif recule quand on voit le BÉNIN dans la cour des grands. Hier les joueurs comme SALOU TADJOU, ISSA SAKIBOU, NIMBOMME WAKÉ, DENKE WASSO ,TAKPARA RATEÏ, ESSOWAZINA ATCHA, YERIMA ATCHA, SUNU, RAFIOU, YAKOUBOU ABOULOULAYE, FAYE, AZIM MOHAMED, ASSIGNON, étaient respectés de part leur engagement. Ils jouaient avec le coeur et vouaient un respect aux couleurs nationales: vaincre ou mourir mais dans la dignité. Aujourd’hui, nous avons des greniers inépuisables de talents, mieux qu’hier mais nous avons ensemble par notre égoïsme, notre égocentrisme, tarder et reculer notre football. Notre classement FIFA comparé à celui des autres pays voisins en dit long .Qui dira sans mentir que nos présidents de clubs ne sont plus déterminés et fatigués à prendre en charge une équipe dont eux seuls sont la source du financement?
Aujourd’hui allons chercher la motivation auprès de nos deux clubs qualifiés et engagés en coupe CAF et à la ligue des champions de football africain ? Il y a plus de peur que d’assurance. Le football togolais recule quand les supportés que dis-je, quand les supporteurs se tapent, se frappent et se cherchent dans la forêt d’ALI BABA après un match perdu .Oui il recule à grande vitesse quand nous entretenons l’amateurisme au nom de l’apaisement .
Malgré des grands efforts fournis en haut et en bas , les jointures refusent l’équilibre de la barre indicative.
L’arbitrage togolais semble perdre son respect, sa qualité et sa valeur juste du fait que les compétents et ceux qui le méritent sont mis out pour des motifs incongrus.
Quels supporters aujourd’hui peut se sacrifier pour son club? Qui est prêt pour servir le football sans intérêt ? Et si après une CAN non réussie et que des centaines de millions disparaissent, quoi de plus raisonnable que de dire notre football recule.
Comment redresser la barre de Salomon en toute justesse et la remettre en équilibre?
-Faire les États généraux globaux du football: reconnaissons nos bassesses et rectifions le tir
-notre football est à un iota de la politique et dès lors il faudrait que nos présidents de clubs respectent le principe de foot qu’est la neutralité.
-les hommes de médias doivent jouer leur vrai rôle, éviter le gain facile et chercher l’avancement de notre football à travers leur vrais actes: dénoncer ce qui est faux, éclairer les aveugles du métier et être la voix des sans voix.Combien de professionnels de médias disent la vérité sans trembler?
-il faut encourager le gouvernement lorsqu’il finance tout comme la fédération lorsqu’elle innove. Mais ils doivent être blamés lorsqu’ils laissent la jeunesse sportive courpire sous le dos du désespoir.
-copions vite ce qui ce fait ailleurs pour que ce secteur devienne l’un des pionniers exponentiellement rentables, comme un essor explosif qui génère des fonds. Qui veut la paix dit- on prépare la guère, qui veut aussi le développement socio économique doit investir dans le football de façon très désintéressée. D’où l’obligation de l’état à accompagner le sport à la base, à financer ce secteur et à former tous les acteurs de football de façon PROFESSIONNELLE ce qui éviterait des violences dans nos stades et des comportements inciviques
-nous devons consommer les produits locaux: nos jeunes académies ont besoin de suivi, de soutien et d’accompagnement car ce sont elles qui seront la bonne relève. Nos clubs ont besoin de sponsors. Sans la volonté politique à faire du sport l’une des priorités nous risquerons de nager continuellement dans l’amateurisme chronique qui fait de notre sport un secteur de loisir et non un secteur du développement économique et social
-Enfin si nous pouvons prendre cinq (5) ans pour reconstruire notre football avec des entraîneurs et acteurs locaux dans la suite du temps, le Togo sera le Brésil d’Afrique.
Sommes toute, rien n’est impossible. Le Togo dispose de tout sauf que nous ne savons pas où TOUT se trouve ou comment faire de TOUT un véritable « TOUT »
Que Dieu bénisse toutes les filles et fils du Togo et retenons que le génie c’est Dieu qui le donne, le talent nous regarde ,car ce qui vaut la peine d’être fait doit être bien fait
À BON ENTENDEUR DEMI- MOT
Fidèle OUSMAN
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