
Le 17 Mars 2017 Ahmad Ahmad prenait la présidence de la CAF avec 46 voix sur les 54 possibles, un plébiscite tant la volonté de voir un changement à la tête de l’institution dirigée depuis 1988 par Issa Hayatou était grande. Et l’on pense que l’effet du tsunami va lui permettre de rempiler pour un autre mandat en Mars 2021.
Tout cela risque de changer depuis que la BBC et FF ont révélé que la chambre d’éthique de la FIFA a transmis le dossier du malgache à sa chambre de jugement, rapporte le magazine France Football dans son édition du Mardi 17 Novembre. Il serait reproché au président de la CAF plusieurs violations du code d’éthique de la FIFA. Le jugement devrait être rendu le 9 Novembre dernier mais Ahmad, atteint du COVID-19 et admis dans un hôpital au Caire, n’en ressortira que le 11. Il ne pouvait donc pas comparaître. Selon des sources concordantes l’audience a donc été repoussée à ce Jeudi. Au vu des charges qui pèsent sur lui, Ahmad risquerait une longue suspension ce qui l’obligerait à renoncer à un second mandat à la tête de la CAF. Tout porte à croire que nous nous dirigeons vers cette éventualité car pour des « raisons de santé », les devoirs de la présidence ont été délégués au premier vice-président de la CAF, le Congolais Constant Omari, jusqu’au 30 Novembre, date à laquelle l’on devrait être fixé sur les décisions de la chambre de jugement, souligne le magazine.
La situation de l’actuel patron de la CAF est des moins envieuses. Cependant, elle a fait multiplier les candidatures à l’approche des élections. Outre l’interessé l’on note les candidatures de l’Ivoirien Jacques Anouma, du Sénégalais Augustin Senghor, du Mauritanien Ahmed Yahya et celle du milliardaire Sud-Africain Patrice Motsepe. Les campagnes pour les élections prévues en Mars prochain tourneront autour de deux points principaux : les finances de la CAF et ses rapports tumultueux avec l’instance mondiale.
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