
Pour l’initiateur du tournoi de l’UEMOA, Éric FABRE, sa passion pour le football ne date pas d’aujourd’hui. Cela remonte loin sur « TERRAINVI » le petit terrain où presque toutes les équipes de la capitale s’entraînaient dans le temps. Ce terrain où il avait aussi tapé dans le ballon est aujourd’hui le marché d’Atikpodzi. Cette passion a trouvé un terrain favorable en France ce qui lui a permis de créer Black Stars cette association et initier le tournoi de l’UEMOA qui a reçu l’adhésion des monuments du football mondial tels Georges Weah (actuellement président du Liberia), M. Dessailly, Abedi Pelé…
Eric FABRE
J’ai eu deux ambassadeurs togolais dans l’ombre. Le Général Séyi Mémène, ancien vice-président de la CAF et Horatio Freitas, ancien Ministre des Sports du Togo. Ces deux personnalités togolaises ont ensemble rencontré, sur ma demande, le Président Soumaïlla Cissé pour appuyer la présentation de mon dossier. Ils avaient compris le bien-fondé et l’intérêt du projet au-delà de ma personne. Ils ne s’étaient pas arrêtés ni à mes origines, ni à mon nom, ni à la couleur de mes cheveux. Ils m’ont épaulé pour l’intérêt supérieur du SPORT et du FOOTBALL.
Aujourd’hui ce tournoi a disparu du calendrier footballistique de la zone privant les joueurs locaux de visibilité ce que déplore Eric qui fut écarté de l’organisation du tournoi au Togo en 2016. Loin de se laisser abattre, l’homme reste ferme à sa philosophie, « le sport rassemble et la politique divise. » Il ne manque pas de souligner la grandeur et la vision du Président Soumaïlla Cissé. Sous sa présidence, le Tournoi de l’UEMOA a été un franc succès. Ce qui avait permis de faire progresser le football des pays comme le Niger et la Guinée-Bissau qui se sont qualifiés dans la foulée à la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations
Éric FABRE
J’ai bien entendu essayé de comprendre et j’ai compris. Je continue d’appliquer ma formule simple et réaliste que « LE SOPRT RASSEMBLE ET LA POLITIQUE DIVISE ». Sans faire du bruit, je me suis retiré sur la pointe des pieds laissant la place aux autres. Car personne n’est indispensable et j’avais seulement essayé de me rendre utile. Je regrette qu’une si belle initiative se termine ainsi.
Revenant sur les Éperviers, Éric estime que l’élimination prématurée des Éperviers après seulement trois matches est une catastrophe. Le résultat étant là, il est impératif d’en tirer très calmement, les conclusions qui s’imposent préconise t-il.
Éric FABRE
L’élimination prématurée des Éperviers demeure une catastrophe aussi bien pour les joueurs, le comité directeur de la Fédération et bien entendu, les amateurs du football togolais. J’ai eu, malheureusement, l’occasion d’assister à la défaite des Éperviers contre les Comores à Kégué l’année dernière. C’est vrai qu’après ce match indigne à domicile, j’avais un peu peur pour l’avenir de l’Equipe Nationale. Mais en aucun cas, je ne pensais à une élimination aussi rapide, au bout de trois matches seulement, et par conséquence prématurée.
Comme bon nombre de togolais, Éric estime qu’il faut aujourd’hui penser à tête reposée et tirer toutes les conclusions de cet échec cuisant afin de mieux préparer l’avenir du onze national. Rappelons qu’après trois matches des éliminatoires de la CAN 2021, le Togo pointe en queue de son groupe avec un petit point.
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